lundi 3 septembre 2007

Laisse béton ...

J'étais tranquille, j'étais peinard,
Dimanch' à attendre l'autobus (1),
Le type qui passait dans la rue a confirmé la direction
Puis il s'est approché de moi,
Pendant qu'je reparlais avec Claire,

l'm'a dit "da me cellular, da aparelho, da maquina"
Il avait parlé tout doucement, j'lui ai demandé d'répété
et puis quand j'ai baissé les yeux, là tout d'un coup j'ai tout compris.
Curieusement je n'ai pas tremblé, devant le petit couteau de merde (2)
poitée déjà sur mon cotééé (3).

J'ai juste pensé "laisse béton ..."

Mais j'n'ai pas joué au con non plus,
et c'est pas fautes d'y avoir pensé.
Le type était plutôt frêle,
J'aurrais eu mal fait d'essayé.


Mais comme j'avais rien d'c'qu'il demandait
qu'trois énergiques dans les pôches(4)
l' type avais pas l'air content de ça
c'est bien qu'il n'eut pas vue la VISA.
Il a répété "da cellular, da camera"
Et j'ai repensé, "laisse béton ..."

et j'ai regardé Claire,
j'ai aussé les épaules, avant qu'il s'énerve
je lui ai filé ma montre(5).


Quand le type c'est barré on est resté ahuri,
on a pensé bien trop tard à lui courir après.


La morale de cette pauvre histoire,
c'est que quand tes tranquille et peinard
faut pas trainer à Rio
à moins d'être fringué en flicard.

Pour faire d'cett'histoire une chanson
Et là il m'faut une rime en O
Sans tellement d'imagination
J'remercie juste le vieux Renaud(7)

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(1) Rio de Janeiro, 8H30 pour aller à la course du demi-marathon international
(2) Toute petite lame mais bien pointue et aiguïsée des deux cotés ou couteau de merde qui peut faire bien mal eu remarqué Claire
(3) A l'endroit du foie, m'a t'on fait revoir l'anatomie.
(4) Ca prennais un peu de place dans les pôches ce qui a du attirer l'attention du type, bien également que j'eu oublié d'emmener l'iPod shuffle.
(5) Je ne porte jamais de montre que pour aller courir.
(6) Pour ceux qui veulent les vraies paroles http://www.paroles.net/chansons/17307.htm

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